l’Ecole de l’ADN anime des ateliers Scientifiques de génétique à l’occasion du Congrès National des CEMEA à Poitiers

Le 12ème congrès des CEMEA  du 21 au 24 août 2021 à Poitiers
Samedi 21 août 2021 à Poitiers

Le collectif vu par trois générations d’éducateurs·et d’éducatrices

On a vu apparaître l’individualisation des parcours, éducatifs ou professionnels. On a fait des projets individuels, des accompagnements. Que reste-t-il du collectif ?

Il semblerait qu’il menace l’individu, son épanouissement, sa singularité. À fuir donc. Pourtant les pédagogues, les psychologues, les philosophes nous disent que c’est dans le collectif que se développe l’individu et qu’il apprend par et avec les autres.

Des éducateur·ice·s témoignent de ces jeunes logés dans des chambres individuelles et qui préféreraient être à plusieurs et ne pas se retrouver devant cette solitude angoissante quand vient l’heure de dormir.

Pour les animateur·ice et les formateur·ice·s, le groupe est vital à certaines activités et à la vie quotidienne. Trente jeunes ensemble donnent de belles occasions de grands jeux. Nous avons besoin du nombre ! Celui qui permet à l’individu d’exister.

Le collectif fait aussi protection. C’est dans ce sens qu’il évolue, du grand au petit, selon que l’on souhaite de la distance ou de la proximité, de la masse ou du volume.

Ce collectif, c’est la solidarité, le soutien, la force, la créativité, la rencontre avec l’autre et un cadre sécurisant, réassurant pour ceux qui font le choix de s’y mettre en retrait, d’y être anonyme.

Qui a dit que collectif et épanouissement s’opposaient ? Bien sûr, il faut quelques conditions pour que ce collectif soit émancipateur : l’avoir choisi, qu’il s’agisse d’un collectif en évolution aussi.

Parce que nous évoluons, notre place dans le collectif doit évoluer aussi et tenir compte de la société, ses publics, ses politiques publiques. Un collectif idéal serait en mouvement perpétuel, garant de la transmission, d’une tradition peut-être, de valeurs certainement, à interpréter à l’aube de demain.

L’ecole de l’ADN de Nîmes représentée par Gilles Guillon et Christian Siatka, est présente et anime un atelier sur

“la Science pour lutter contre le racisme et  les discriminations”

Un projet associatif en évolution, un mouvement en action.

Mouvement d’éducation nouvelle et association d’Education Populaire, reconnue d’utilité publique, les Cemea interviennent principalement dans le domaine de l’éducation, de la culture, de l’animation, de la santé et de l’action sociale. Présents dans le champ de l’éducation depuis 1937, ils regroupent des personnes engagées dans des pratiques autour des valeurs et des principes de l’Éducation Nouvelle et des méthodes d’éducation active. Ils agissent par la formation et par l’action directe pour contribuer à la transformation des milieux et des institutions.

Dans une société qui génère encore beaucoup d’inégalités, d’exclusions, une société où l’éducation au vivre-ensemble est plus que jamais nécessaire, le projet des Cemea est particulièrement contemporain. Porté et mis en œuvre, en Hexagone et dans les territoires ultramarins, par son réseau de militant∙e∙s, il s’enrichit en permanence, notamment lors des grands rassemblements de ses membres.

Poitiers accueillera du 21 au 24 août 2021 le congrès national des Cemea, rassemblant les militant∙e∙s en présentiel ET distanciel autour de 109 projets d’actions d’éducation nouvelle, avec pour slogan :

« éduquer, émanciper, agir les solidarités »

800 militant∙e∙s de France métropolitaine, d’outre-mer mais aussi d’autres pays d’Europe et du Monde sont attendus. Des chercheurs dans le champ de l’éducation viendront les rejoindre pour partager la réflexion pendant ces 3 jours alternant conférences, débats, échanges et pratiques d’activités.

Deux thématiques principales seront mises au travail pour enrichir le projet associatif du mouvement :

Mettre l’éducation au cœur de la transition écologique et de l’avenir de la planète

Être citoyen dans une société du numérique