SEMAINE DU CERVEAU 2020

L’Ecole de l’ADN en partenariat avec L’université de Nîmes organisent et pilotent la semaine du cerveau sur Nîmes

Contact : patrizia. giannoni@gmail.com – christian.siatka@unimes.fr

 

16 mars 2020,

18H-19H00, Site des Carmes, Amphi

  • A1« Psychologie du souvenir : le vrai du faux »
  • (Dr Fabrice Guillaume, PR en Psychologie, Université d’Aix-Marseille)

Cette petite psychologie du souvenir visera à préciser le fonctionnement de notre mémoire et les mécanismes d’accès aux souvenirs. Les recherches de ces trente dernières années ont permis des avancées considérables dans notre compréhension des faux souvenirs, de l’oubli ou du déjà-vu. Nous aborderons l’importance de ces découvertes dans le cadre des fonctionnements atypiques comme les états de stress post-traumatique, l’hypermnésie ou la dépression.

 

18 mars,

18H-19H00, Site des Carmes, Amphi A1

  • «  Usages et Utilités sociales d’une Recherche sur le Cerveau : Un traitement Possible d’une Dépendance à l’Anorexie, et de la Suralimentation. »
  • (Valérie Compan, professeur des Universités, BRAINS’Laboratory_LSCO, BRAINS’Laboratory S.A.S.  https://brains4d.com)

Comment le cerveau maintient-il une décision inappropriée de ne pas manger, comme de consommer des drogues (e.g. cannabis, ecstasie, cocaïne) au point de mourir, alors qu’il a évolué pour survivre en favorisant une conduite alimentaire adaptée et adaptative? Ce mystère constitue un défi vital pour mieux connaître les bases neurales de décisions inappropriées (vraisemblablement en appui d’anomalies de la plasticité neuronale : inconscience) ; et, pour faciliter l’identification de solutions thérapeutiques. Nos études portent sur deux structures du cerveau (noyau accumbens, cortex préfrontal) et impliquées dans une décision guidée par l’attente de récompenses et, visent à identifier des causes de l’addiction aux drogues et d’autres dépendances comme l’anorexie. En utilisant des techniques modernes, de nouveaux modèles animaux, incluant d’autres parts des sciences, nous illustrerons comment les dépendances modifient jusqu’à la morphologie des neurones du système de la récompense. Après deux décennies d’activités de recherche, nos résultats sont applicables à l’humain.